samedi 29 juin 2019

Les crêtes de l'Assietta

 De Susa à Sestrières, une de nos balades préférées, parcourues à moulte reprises, que ce soit à moto enduro ou en 4x4  , nous parcourons les célèbres et magnifiques crêtes de l'Assietta dans le Piémont italien, une succession d'une dizaine de cols entre 2 et 3000 mêtres d'altitude dans le parc naturel de Salbertrand, une route militaire en cailloux dans un paysage somptueux de haute-montagne. Un vrai plaisir et bravo à ceux qui le font à vélo, VTT, voire en vélo de randonnées.
 Au départ, au col de Meana, nous assistons à un sauvetage par hélicoptère d'un motard gravement accidenté.

mardi 25 juin 2019

Col de Larche


Le Col de Larche ou Col della Madallena pour l’appellation italienne est un col-frontière situé entre l’Italie et la France à 1991 m d’altitude. Il offre l’occasion de gravir un "presque 2000" sans grandes difficultés, si ce n'est la chaleur intense en ces jours caniculaires.
 Au départ de Jausiers vers l'est, je tourne à droite au carrefour des Gleizolles (1309 m). les 5 kilomètres suivants sont interdits aux piétons et vélos pour cause de zone de risque d’éboulement (le dernier a eu lieu en février 2010)…   Evidemment je n'étais pas sans connaître cet interdit, mais je passe outre ce point à mes risques et périls, la maréchaussée n’étant pas à l’affût derrière un panneau !
 Je poursuis mon ascension, la route surplombe l’Ubayette. 2 petits lacets sont avalés à l’entrée de Meyronnes. À la sortie du village, on découvre un panorama splendide sur la Haute Vallée de l’Ubayette. Les 5 km suivant se font sur une route assez rectiligne, la pente est faible et permet de rejoindre le petit village de Larche qui a donné son nom au col.
 À la sortie de Larche, il y a une nouvelle petite rupture de pente et les 6 km suivants présenteront une déclivité moyenne comprise entre 4,5 et 5,5%.
 Le sommet du col est tout proche, 2 petits lacets puis c'est l’arrivée au Col de Larche (1991 m). Photo souvenir et j'entame la descente du col, appelé "colle della Maddalena", ici en Italie.
 Après le beau petit lac de Maddalena, la route descend par une succession de 20 lacets très roulants vers les petits villages d'Argentera et Bersezio, dans ce dernier, je m'arrêterai dans une belle petite auberge pour y apprécier la fraicheur, l'accueil et la qualité des plats proposés.
 Ensuite, c'est la remontée du col avec ses 20 lacets et la descente vers le hameau des Gleizolles où je me détourne pour admirer la petite chapelle et le four à pain.
 Puis c'est le retour à Jausiers, ville natale des frères Arnaud, initiateurs en 1821 du mouvement d'émigration au Mexique, source de la prospérité de la vallée de l'Ubaye.
 Une bien belle journée, avec un nouveau col à mon actif.
(70 kilomètres et 1218 mètres de dénivelé).

mercredi 19 juin 2019

Le col du Morgonnet par le col de Pontis

A l'approche du col du Morgonnet, sous le Pic du Morgon
 Situé sous le Pic du Morgon, au-dessus du lac de Serre-Ponçon, entre le versant de la Durance et le versant de l'Ubaye, voilà un col qui me nargue depuis bien longtemps ! Eh bien, aujourd'hui, je m'y attaque sous un soleil radieux, et comme je m'y attendais je ne fus pas déçu ! Situé au-dessus de Savines-le-Lac après le village et le col de Pontis (1303 m), déjà bien raide, (col que j'ai déjà franchi à plusieurs reprises), on atteint le col du Morgonnet (1607 m) par un chemin muletier et très pentu nous offrant de magnifiques vues sur le versant Ubaye du lac de Serre-Ponçon.
 Compte-tenu de la pente et du chemin caillouteux, je dois souvent mettre le pied à terre! L'arrivée en haut de ce col au pied du Pic du Morgon dans une belle clairière de mélèzes est une vraie récompense, méritée après cette ascension bien difficile.
La descente toute aussi raide est périlleuse sur les cailloux, puis je repasse au col de Pontis avant de poursuivre la descente vers Savines-le-Lac.
(28  km et 867 m de dénivelé)

lundi 17 juin 2019

Les Traverses de Saint-Clément

La Durance depuis les Traverses de Saint-Clément
Depuis Embrun, par Châteauroux-les-Alpes en rive droite de La Durance, je rejoins le village de Saint-Clément où je traverse la Durance.
 La route s'élève ensuite en balcon sur la rive gauche pour rejoindre Saint-André d'Embrun et retourner sur Embrun. Une balade classique et bien agréable appréciée des cyclistes venant séjourner dans l'embrunais. J'évite de justesse l'orage qui s'annonce ! 
(39 kilomètres pour 455 mètres de dénivelé)

dimanche 9 juin 2019

Les radeaux de la Mémoire


Ce dimanche, 21ème reconstitution historique de la descente de la Durance : "Les radeaux de la Mémoire".

Histoire des Radeliers

 La Durance permettait autrefois d'acheminer du bois jusqu'à la Méditerranée, soit 260 km de navigation. Ces différentes embarcations transportaient le bois (mélèzes, épicéas, sapins) qui servaient à la fois à fournir en matériaux les chantiers navals et les chantiers de construction dans les grandes agglomérations jusqu'à la fin du XIXème siècle.
 Les radeaux étaient constitués de pièces de bois reliées les unes aux autres, par des liens végétaux autrement appelés "réortes". C'est à l'arrivée et au développement du chemin de fer que, petit à petit, cette pratique fut abandonnée et fît disparaître ce métier ancestral.
 C'est ainsi, en souvenir de ces "marins d'eau douce" que des passionnés ont créé l'association "Les Radeliers de la Durance" pour témoigner de ce métier historiquement périlleux. Chaque année, l'association organise deux journées de commémoration en retraçant et en faisant découvrir l'histoire de cette activité autrefois primordiale pour le commerces de nos vallées.