Nota, les explications retranscrites sur cet article sont extraites du site web de l'abbaye de Boscodon
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| Fenêtre à cheneau de l'aile des officiers |
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| L’église abbatiale |
L’architecture y est dépouillée à l’extrême, l’espace est nu. Formes, proportions et symboles remplacent chapiteaux, sculptures, vitraux et peintures.
La voûte en berceau de la nef et ses arcs doubleaux (légèrement brisés), les arcs et ébrasements des fenêtres, les trompes des angles dévoilent un appareillage de pierre très soigné.
L’église est bien orientée : la lumière y est parfaitement maîtrisée.
Les formes géométriques et les nombres font « parler » cette architecture à la sensibilité et à l’imagination : cercle, carré et triangle du sanctuaire mêlent divin et terrestre.
L’harmonie de l’église évoque le nombre d’or ou la divine proportion.
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La chapelle de l'abbé
A la fin du XIVème siècle, l’abbé se fait construire sa chapelle privée, dédiée à Saint Firmin.
Sa voûte en berceau confirme cette spiritualité de dépouillement et de concentration.
La sacristie devient passage et garde sa belle voûte en quart de rond.
Aujourd’hui la communauté s’y retrouve pour partager ses temps de prière avec ceux qui le souhaitent.
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Le cloître
Accolé à l’église abbatiale, le monastère est constitué de trois ailes en “U”, délimitant un espace intérieur qui est en quelque sorte le monde des moines.
Le cloître revêt une multitude de fonctions : il est normalement entouré de quatre galeries couvertes, sous lesquelles les moines peuvent déambuler à l’abri pour méditer ou tout simplement pour se rendre d’un point à l’autre du monastère. Malheureusement, il ne reste aujourd’hui presque plus rien des trois galeries qui ont été construites puis démolies au cours des guerres (XIIe, XVe et XVIIe siècles). Un relèvement partiel a cependant permis d’évoquer les différents états du cloître au cours des siècles et de retrouver l’espace de méditation.
Un jardin divisé en cinq carrés occupe le centre du quadrilatère. Dans l’angle sud-ouest, le “lavabo“, fontaine qui a à la fois une raison symbolique (l’eau baptismale, source de vie nouvelle) et pratique (cuisine et réfectoire). Dans l’angle nord-est, “l’armarium”, l’armoire bibliothèque où les moines déposaient des livres de lecture (ou de chant pour l’office de prière), lieu symbolique de la ”Lectio”.
Le nouvel espace muséographique
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| Vue aériene avant la rénovation |
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