jeudi 28 février 2013

Vers le col d'Izoard, nuit au refuge Napoléon

Départ du Hameau du Laus
Après une bonne soirée à l'auberge de l'Arpelin où nous avons pu apprécier l'accueil de Pascale et Jean-Pierre, le confort douillet du chalet …et savourer le succulent gigot d'agneau braisé dans la cheminée, nous sommes partis pour l'ascension du col d'Izoard (2360 m). la neige tombée abondamment toute la nuit a magnifié ce site absolument exceptionnel. La neige , la lumière et l'environnement nous ont entouré de toute leur magie, et c'est avec plaisir que nous atteignons après une ascension inoubliable le Refuge Napoléon où l'accueil simple et chaleureux de Monique et de son équipe est à la hauteur de ce site unique que l'on ne peut atteindre qu'en raquettes à neige, skis de fond ou de randonnées. La route n'est ouverte du bas (Le Laus) qu'à partir de la mi-mai.

La neige continue  de tomber !

L'arrivée au refuge
Sur les liens ci-dessous : 


 Le refuge Napoléon a été créé en exécution du testament de Napoléon 1er en 1855 (soit 34 ans après sa mort !) stipulant l'octroi d'une somme allouée aux provinces les plus éprouvées par les conflits de l'empire, dont les 3 départements alpins de l'Isère, de la Drôme et des Hautes-Alpes. 
Arrivée au refuge Napoléon (2284 m)
 Une manière posthume de remercier ces départements pour l'accueil réservé à l'empereur après son retour de l'Ile d'Elbe. 
 Initialement, les sommes du legs impérial devaient être consacrées selon le vœu de la commission d'attribution, " ... à une institution durable de bienfaisance perpétuant au cœur des populations le religieux souvenir dont Napoléon 1er les a honorées..." 
 On consulta le conseil général en vue de l'emploi de cette somme (50 000 Fr). 
Faute d'une demande d'affectation de cet argent, le Préfet des Hautes-Alpes, Alexandre Lepeintre (Préfet de 1855 à 1866, soit un record de durée), décida dans un rapport à l'assemblée départementale de créer des refuges sur les principaux cols du département afin de recueillir les voyageurs malheureux, surpris par la nuit, le mauvais temps ou par les avalanches. 
Des maisons de secours qu'on appela "Refuges Napoléon" (comme le stipule parfois, une plaque apposée sur la façade). 
 Le Conseil Général en construisit 6 au lieu des 8 prévus (par manque de moyens financiers) : au col d'Izoard et au col Lacroix (Queyras), au col du Noyer (Champsaur/Dévoluy), au col de Vars, au col Agnel et enfin à Manse. 
 Commencées en 1857, ces constructions furent terminées en 1858 avec à la clé, un surcoût croissant du prix des matériaux en fonction de l'altitude du refuge (23 000 Fr pour le refuge du col Lacroix à 2 800 m contre 5 600 Fr pour Manse à 1 290 m). 
 Chaque bâtiment est donc identique aux autres, avec dans l'organisation de l'espace intérieur, une cave, un rez-de-chaussée avec salle commune pour les voyageurs, cuisine, four et écuries, un étage avec logement du gardien et les chambres des voyageurs et des combles. 
 Par ailleurs, un règlement spécial d'administration régissait ce refuge et prescrivait à son gardien de sonner la cloche de l'établissement à des intervalles rapprochés en temps de tourmente ou de brouillard et d'allumer un fanal afin de guider les voyageurs à la tombée de la nuit. 
 Des refuges qui ne rendirent pas les services attendus par la suite et connurent soit des transformations, soit l'abandon et la ruine presque totale.

7,5 km et 565 m de dénivelé positif

mercredi 27 février 2013

Les Oules (Cervières-Le Laus), randonnée en raquettes

Débart du hameau du Laus (1748m)
Nous sommes dans les Hautes-Alpes dans un cadre enchanteur, mise en jambe avant d'attaquer l'ascension du col d'Izoard. De Cervières, non loin de Briançon, nous rejoignons le petit hameau  du Laus dans un site naturel  grandiose pour une belle randonnée en raquettes. Sur un épais manteau de neige le long du ruisseau du Bletonnet , à travers bois dans une forêt de sapins encore très sauvage notre balade nous fait longer le ruisseau du Blétonnet avec en point de mire les  Crêtes des Oules et le Pic de Rochebrune  culminant à  3320 mètres .
8 kilomètres et 315 mètres de dénivelé

Le Bletonnet, au fond la crête des Oules et le Pic de Rochebrune (3360m)


Sur les liens ci-dessous : 


8 kilomètres A/R, dénivelé positif cumulé 315 m

samedi 23 février 2013

27ème "Mise en Route" Union Audax Tournai

27ème "Mise en Route" organisée par mon club  l'Union Audax de Tournai près de 300 cyclotouristes et 15 marcheurs se sont élancés de notre local et ont bravé le froid sibérien agrémenté d'un glacial vent de nord-est.  Bravo à tous, il fallait le faire….
Exceptionnellement, ce froid plus que rigoureux m'a empêche de rouler !... Néanmoins, j'ai assuré ce reportage !
Trois distances vélo : 30 km, 50 km et 70 kilomètres pour le vélo, 8 km pour la marche.
L'album photos - Le diaporama

Un des pelotons bravant le froid


Sur les liens ci-dessous : 
A voir aussi les reportages :

Et, cerise sur le gâteau, à l'issue de cette glaciale randonnée, Philou (Philippe Mahieu) a demandé officiellement la main de Kiki (Christel Lefebvre) à son père Marcelino, actuellement en Thaïlande, tous les trois, membres de l'Union Audax de Tournai !
(Aux dernières nouvelles, Marcelino aurait accepté...

Le parcours du 70 km

lundi 18 février 2013

Tombé dans le tonneau !...

Enfin, on peut mettre le vélo dehors ! Il fait un beau temps hivernal,  le ciel est tout dégagé, la lumière est  splendide et si il fait bien frisquet, quel régal de pouvoir enfin sortir !
J'en profite pour aller voir le tonneau de Voormezele que je n'avais jamais approché en vélo mais seulement aperçu en voiture sur la route menant de Warneton à Ypres…
L'album photos de la randonnée - Le diaporama - Le parcours enregistré sur GPS

Tombé dans le tonneau !
Hollebeke
L'ancien canal La Lys-Ypres
Houthem
Heureux ! ...

Sur les liens ci-dessous :
Le parcours (53 km)

samedi 2 février 2013

Wattrelos, le Musée des Arts et Traditions Populaires

Il faut le trouver, ce petit musée situé aux confins de Wattrelos, non loin de la frontière belge, et ça vaut le coup !… 
Installé dans une belle ferme picarde à cour centrale, il est étonnant par sa richesse, nous y découvrons groupé par thèmes et saynètes   toute la vie quotidienne d'antan de 1850 à 1950. Les métiers, les jeux, la vie quotidienne, l'habitat, les estaminets, sans oublier le riche passé textile, l'occupation, etc… 
Un bonne occupation pendant cette période durant laquelle les randonnées sont impossibles !

Le menuisier et le sabotier
L'estaminet
La salle à manger
La chambre
La remise à outils
Les douanes et les gabelous (contrebandiers)

Sur les liens ci-dessous :