Sur les rives de l'Yser, au nord de Dixmude, dans ce site exceptionnel sont conservées les dernières tranchées belges de la Première Guerre mondiale. Nous visitons le musée évoquant les combats, la vie, les souffrances et la mort des soldats, la salle du Panorama et les tranchées, qui se terminent à 100 mètres d'un bunker allemand.
Nous retournons par Sint-Jakobs-Kapelle et traversons l'Ijzer à Knokkebrug où nous assistons à la traversée pour le moins difficile d'un engin agricole !
L'album photos sur Picasa
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tranchée de liaison de la borne 16 à l’Yser |
Dernier élément conservé du front belge de la Première Guerre mondiale et appelé à l’origine « tranchée de liaison de la borne 16 à l’Yser », cet ensemble fait face à la tête de pont allemande sur la rive gauche de l’Yser.
Après l’inondation de la plaine de l’Yser et la stabilisation du front, les Allemands gardent une implantation sur la rive gauche de l’Yser en occupant les citernes à pétrole situées en aval. Les Belges, en position derrière les tranchées reliant la ligne de chemin de fer Nieuport-Dixmude à l’Yser, tentent de réoccuper les tanks à pétrole pour sécuriser leurs positions.
Ils creusent à partir de mai 1915 une tranchée dans la digue de la rive gauche de l’Yser, les Allemands ne tardant pas à faire de même dans l’autre direction. Les travaux de construction et de réparation des dégâts causés par les combats s’effectuent de nuit.
Les postes avancés des deux camps, finalement distants d’une cinquantaine de mètres l’un de l’autre, voient des combats meurtriers les opposer. Les soldats belges des différentes unités qui se sont succédé dans ce lieu le plus dangereux du front baptiseront la position « Boyau de la Mort ».
Belges et Allemands renforcent sans cesse leurs dispositifs de défense dans cet endroit névralgique où une percée décisive pourrait être tentée. En octobre 1915, le génie belge fait sauter la digue de l’Yser en tête de position pour empêcher toute tentative de cette nature.
Mais cela n’arrête pas les travaux de renforcement et de développement des défenses. La position belge sera dédoublée avec une tranchée de combat le long de l’Yser et une tranchée de support immédiatement à l’arrière. On édifiera des parapets avec des sacs de jute remplis de sable car la nature du sol empêche de creuser des tranchées à grande profondeur.
En tête de sape, la « Souricière » avec ses postes d’observation et de tir doit empêcher toute attaque par surprise. En 1916, on construit la « Redoute du Cavalier », une puissante position fortifiée à l’entrée du Boyau.
Pour en savoir plus
rendez-vous sur le site du Musée Royal de l'Armée et d'Histoire militaire
Vie dans les tranchées du boyau entre 1914 et 1918 |
Sur le retour :
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Traversée délicate de l'Ijzer à Knokkebrug |