3 randonnées cyclotouristes (159 km) et 4 sorties marche (47 km)
Sortie du bois des Huit-Rues (Morbecque)
Entre Brumaire et Frimaire, selon le calendrier révolutionnaire, novembre nous a réservé un mois bien frais et pluvieux qui nous permit toutefois quelques randonnées, le tout étant de se décider, s'équiper, sortir, et profiter de tout ce que nous propose notre environnement si riche pour qui veut bien le découvrir.
Comme d'habitude, il est difficile de retenir la plus marquante de ces sorties !... J'ai toutefois un faible pour la randonnée marche autour de Morbecque, dans les Flandres.
Direction le Mont Saint-Aubert, au départ de Sailly-les-Lannoy, le temps est très beau en ce mardi de fin novembre et je bénéficie des belles couleurs et de la clarté de notre beau ciel d'automne.
Le but de ma randonnée du jour (50 km), déposer chez notre secrétaire ma réinscription au club de l'Union Audax Tournai.
Le Mont Saint-Aubert vu du chemin de la Ferme du Reposoir
En préambule de notre traditionnel banquet de fin d'année, quoi de mieux qu'une bonne marche de 8 kilomètres ou une sortie vélo de 50 kilomètres. Ensuite, nous nous retrouvons tous à "La VerteFeuille" pour partager un sympathique pot. Nous sommes 25 marcheurs et une bonne quinzaine de cyclos…. Le soir nous serons beaucoup plus nombreux (147) pour le banquet à la Ferme du Reposoir !...
Une imagination débridée règne au Tripostal qui abrite l'exposition PHANTASIA. Les artistes nous tiennent en dehors du réel et l’ordinaire. Nous déambulons dans des mondes où se succèdent l’inexplicable, le féerique et le fictif. Nous poussons des portes imaginaires pour rentrer dans l’univers hétérogène et manipulé de Théo Mercier ou de Marnie Weber, avec ses ors patinés et ornés de créatures-trophées. Des passages presque initiatiques nous font basculer du monde baroque poétique de Nick Cave à celui du réalisateur Apichatpong Weerasethakul. Nous nous laissons porter vers d’autres mondes où se côtoient revenants et vivants. Leandro Erlich, crée un lieu aux frontières instables, déclenche des sensations illusoires. Mêlant les époques, Folkert de Jong associe pour une réunion stratégique d’énigmatiques personnages semblant invoquer des forces surnaturelles – une reine, des militaires, un kamikaze – qui dérivent sur un radeau de luxe. Enfin, nous découvrons une guerre des étoiles revisitée par Børre Sæthre qui déploie un univers apparemment idyllique, teinté d’un goût de l’étrange et d’une inquiétante esthétique…
le mythe de l’Arche de Noé Huang Yong Ping (Hospice Comtesse)
La pieuvre géante 25 mètres de large
Artiste d’origine chinoise, Huang Yong Ping a le goût d’œuvres monumentales qui réinterprètent les philosophies et mythes occidentaux pour montrer le potentiel de violence et de destruction de nos sociétés et remettre en question nos certitudes. L’Hospice Comtesse accueille quatre des installations emblématiques réalisées par Huang Yong Ping : Arche, représente le mythe de l’Arche de Noé. Point d’êtres humains sur ce navire gigantesque, mais des animaux dont certains sont morts ou bien mal en point : l’artiste met ainsi en scène le paradoxe d’une arche qui transporte la vie, mais aussi la violence inhérente à toute société. Non loin, Wu Zei, complète ce bestiaire : une pieuvre immense, de 25 mètres de large et de 8 mètres de haut, recouvre le plafond de ses tentacules. Deux divinités (Walking up language) montent la garde sous le jubé. Dans la chapelle, l’œuvre Pharmacy évoque la nature qui, à l’image de la médecine, peut être tantôt remède, tantôt poison.
Je ne pouvais bien évidemment prendre des photos des tableaux
Le Palais des Beaux-Arts de Lille organise une exposition d’envergure internationale intitulée "Fables du paysage flamand au XVIe siècle" - Bosch, Brueghel, Bles,Bril..., introduite par une présentation contemporaine du thème de Babel, du 6 octobre 2012 au 14 janvier 2013. A travers une centaine d’œuvres, l’exposition révèle le caractère merveilleux et fantastique de ces paysages qui suscitent aujourd’hui encore fascination, effroi ou questionnement. Les artistes flamands inventent une nouvelle manière de peindre, attachante et inventive, aux frontières du réel et de l’imaginaire.... Une exposition à ne pas manquer
En écho à l’exposition Fables du paysage flamand, BABEL est la première exposition exclusivement contemporaine sur le thème universel de la Tour de Babel, la plus célèbre des allégories architecturales de l’histoire de l’art. BABEL présente une centaine d’oeuvres de 40 artistes qui illustrent les multiples facettes du mythe biblique dans l’art contemporain... L’engouement actuel pour la Tour de Babel répond à celui du XVIe siècle flamand. A l’exemple des tours de la Renaissance flamande, qui fourmillent de détails, l’immense richesse graphique de ces visions contemporaines entre en résonance avec certaines tragédies du monde moderne. Dans la peinture, la photographie, le cinéma d’anticipation et la BD, les Babel contemporaines et futuristes confrontent l’hommes à sa propre vanité et à la part d’insensé qui gouvernent parfois ses actes, guidés par l’orgueil et l’ambition. Dans cette perspective morale et philosophique, l’exposition condense les références anciennes, modernes et actuelles pour produire un effet de vertige dans le temps et dans l’espace. (Oeuvres de: A. Kiefer ; J. & D. Chapman ; D. Zhenjun ; R. Fischer ; F. Schuiten…)
21ème édition du VTT et Marche des Carrières à Antoing, un grand succès, 1500 participants (1100 bikers et 400 marcheurs) ont répondus à l'invitation des membres du Club Cyclotouriste d'Antoing qui organisent cette manifestation avec leur grand savoir-faire. Bravo pour cette organisation, accueil départ et arrivée avec la soupe au potiron, parcours et ravitaillement…
Étaient proposés : 4 parcours VTT 20km, 30 km, 40 km et 50 kilomètres. Et pour les marcheurs : 9 km, 12 km et 14 kilomètres. Avec Charlotte, nous optons pour le 14 km qui en fera en fait 15 !…
Dan les canyons vertigineux
Quelques ennuis matériel !... vécus avec le sourire!..
Le parcours dans l'une des plus grande carrière à ciel ouvert d'Europe, permet de nous en mettre plein les yeux dans les impressionnant canyons, de couvrir de boue les bikers qui s'en donnent à cœur joie dans les descentes et fournissent milles efforts dans les ascensions parfois ardues !
A pied, c'est tout aussi régal, et si dans le 14 km nous n'avons pas eu l'opportunité de monter en haut du terril comme lors de l'édition embrumée de 2011, le final par la campagne entre Antoing et Bruyelle a été très apprécié.