mardi 16 mai 2017

Dormillouse, les cascades de la vallée de Freissinières

La cascade de Dormillouse
 Durant le mois de mai, les cascades et torrents s'en donnent à cœur joie, nous partons pour une belle randonnée marche vers le hameau de Dormillouse, le plus élevé de la vallée de Freissinières à 1728m d'altitude, c'est le seul village construit en zone centrale du Parc National des Ecrins et habité toute l'année.
 Entre le petit village de Freissinières et le verrou de Dormilouse, s'écoule le torrent de la Biaysse alimenté, dans un vacarme étourdissant, par la multitude de cascades alimentés par la fonte des neiges depuis les lacs et sommets des Écrins.


La Biaysse (1371 m)







Au niveau du parking des cascades









Les premiers chalets de Dormillouse



Panorama sur la vallée de Freissinières


On approche !










Le temple et le gîte-école










 Dormillouse fut autrefois un village important, avec même une École Normale installée dans la maison du pasteur Félix Neff en 1825. Des attributs du village, ne restent que le Temple, construit au XVIIIe siècle, et l'École, transformée en gîte. Sa fermeture en 1944, faute d'élèves en nombre suffisant, précipita le départ des dernières familles autochtones et figea le village en l'état. 
 En raison de sa situation isolée, Dormillouse a, de tous temps, servi de refuge aux persécutés et autres "hérétiques".
Le temple et le gîte-école de Dormillouse
 Si certains auteurs pensent qu’il y avait déjà des chrétiens contestant l’Église Catholique avant les Vaudois, ce sont cependant les disciples de Pierre Valdo qui ont laissé les premières traces d’une présence certaine à Dormillouse. Ils y ont subi une répression quasi constante marquée par des périodes de calme et de violence extrême. Ce fut notamment le cas en 1365, 1393 et en 1488. Ainsi, en avril 1488, dans une des dernières tentatives d’éradiquer les Vaudois, l'archevêque d'Embrun Jean Bayle, co-seigneur de Freissinières, envoya plus de six cents hommes dans la vallée. Ne pouvant lutter contre cette masse, les Vaudois se dispersèrent vers les points habituels de résistance sur les hauteurs, notamment à la cabane de la Jaline, à une heure et demie au-dessus de Dormillouse ; c’est là que dans un fenil on dut garder un cadavre pendant trois semaines sans pouvoir l’enterrer. Après quelques jours de résistance, tous les Vaudois se rendirent.


Notre ballade vers Dormillouse
Le profil
Situation de la vallée de Frissinières

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